Entretien avec
Marc Albert
Responsable maintenance
chez Rubi Cuir
Marc, pouvez-vous nous parler de votre parcours avant et depuis votre arrivée chez Rubi Cuir ?
Originaire de Fumel, j’ai d’abord obtenu un Bac pro en électrotechnique. Par la suite, j’ai poursuivi mes études au CFAI où j’ai obtenu un BTS et une licence professionnelle en maintenance industrielle, le tout en alternance sur une période de quatre ans chez Rubi Cuir.
J’ai été embauché en tant que technicien maintenance et depuis 2021, je suis responsable de la maintenance au sein de l’entreprise.

Quelles sont vos responsabilités en tant que responsable maintenance ?
Je m’assure de mettre à disposition les ressources nécessaires pour que toutes les machines soient opérationnelles et puissent produire efficacement. Je fais également de la veille technologique pour identifier et intégrer de nouveaux procédés.
La gestion du budget fait partie de mes responsabilités, et je supervise une équipe de quatre personnes, composée de trois techniciens de maintenance et un opérateur de maintenance. Mon rôle inclut le pilotage des opérations, la gestion du budget, ainsi que l’amélioration des équipements ou le changement des machines. En tant que gestionnaire, je m’occupe des devis pour les différentes machines, de leur sélection et de leurs recommandations, en prenant des décisions de manière participative avec les responsables de production et le directeur de site.
Pour ce poste, il est essentiel d’avoir de la patience et de la rigueur, ainsi que de la curiosité pour être à l’affût des innovations. Ce que j’apprécie particulièrement chez Rubi Cuir, c’est l’aspect technique toujours présent. Il y a beaucoup de process et de méthodes à structurer car l’entreprise est en constante évolution. C’est à la fois stimulant mais parfois stressant.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?
Ce qui me plaît particulièrement, c’est de travailler dans une entreprise de maroquinerie de luxe où l’exigence technique est très forte.
J’apprécie de rester toujours dans l’aspect technique, avec la possibilité de faire deux ou trois veilles technologiques par an pour apporter des innovations en interne. Il y a beaucoup de choses à structurer, ce qui offre des défis intéressants et de nombreuses opportunités pour améliorer les processus et les équipements.
L’ambiance de travail est très bonne avec un esprit familial et une écoute mutuelle qui favorisent la collaboration et la bonne humeur. L’entreprise a beaucoup évolué, et bien que nous ayons grandi en effectif, cette atmosphère positive est préservée.
Pour l’avenir, pourquoi pas évoluer vers un poste de responsable technique ? C’est une fonction qui n’existe pas au sein de l’entreprise, tout est à créer.